Je me rends compte que je ne sais pas bien ce que ça veut dire avoir un ptit vélo dans la tête ... C’est bête d’ailleurs parce que c’est quand même une expression qu’on utilise souvent. C’est être un peu fou non ?

Attends je regarde sur internet.

Ouf. C’est merveilleux. On trouve tout sur internet.

Bénédicte Gabriel (career coach et women leadership de son état, rien que ça) nous dit « le petit vélo mental invente des histoires, fabrique des interprétations, crée des inquiétudes ou des regrets, qui tournent en boucle, comme sur une piste... pour revenir au point de départ. Le petit vélo mental fait pédaler, pédaler, mais sans contrôle de sa destination, nous entrainant dans des méandres circulaires... et souvent nous contraignant à pédaler sans fin. On l’appelle aussi overthinking et il définit le fait de ressasser des pensées négatives de manière répétitive. »

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Oups. Je voyais pas ça comme ça.

Je crois bien que mon petit vélo à moi est très performant, pour aller dans un sens, revenir dans un autre, chuter, se relever, ne voir que le haut de la côte, son ampleur écrasante, ou se jeter à toute berzingue dans la pente, sans filet. Il fonctionne à plein régime à base de pourquoi ceci, j’aurais dû faire cela... Il me fatigue. Il est d’ailleurs en roue libre juste avant de m’endormir. Il prend pas mal de place.

Ce qui est marrant c’est que quand je fais du vélo, au contraire, mon esprit se libère, s’apaise, je ne suis que dans les sensations de mon corps, l’effort, le vent, les odeurs, les paysages qui défilent et une grande sensation de liberté.